Ca fait un petit moment que je veux te parler de l’origine des ateliers de danses urbaines afro latines. Alors let’s go !
Soyons honnête, si tu me connais un peu tu sais que l’Amérique Latine, ses cultures, ses musiques et ses danses c’est un peu ma came depuis toujours. Alors c’est sur que partager cet amour avec toi, ça me fait frétiller.
Mais ce n’est clairement pas l’unique raison à l’origine de ces ateliers.
En Amérique Latine, il y a vraiment une manière bien différente d’appréhender la danse par rapport à la France. Et c’est cette approche que j’ai envie de t’apporter.
En France, on ne peut pas dire que le milieu de la danse soit vraiment un endroit safe (et je suis bien placée pour le dire parce que je baigne dedans depuis maintenant 8 ans). Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu « non, mais moi je suis nulle en danse » ou encore « est ce que c’est ok que je vienne à ce cours parce que je vais pas avoir le niveau ».
Clairement, c’est challengeant de s’inscrire à un cours de danse et même de danser en soirée car il y a systématiquement comparaison.
Au Brésil, dans les cours « loisirs » il n’y a pas de niveaux. J’ai pris des cours où, dans les élèves, il y avait à la fois des personnes dont c’était la toute 1ère fois et des grand.e.s danseurs et danseuses reconnu.e.s.
Et je te jure ça se passe bien. On rigole et surtout on s’entraide. Tout le monde est là pour passer un bon moment et le plus important c’est ta présence, pas le fait que tu maitrises à la perfection tel pas ou tel mouvement. Tout le monde est au clair sur le fait que la danse c’est de la pratique et un beau chemin à vivre. Ce qui est valorisé c’est le fait d’être là, sur ce chemin.
Je ne vais pas te cacher, c’est là bas que j’ai vécu les cours les plus dur physiquement mais aussi les expériences émotionnelles et spirituelles les plus intenses.
Quand tu enlèves, la pression de la comparaison ou d’être à la hauteur, ça te permet de t’ouvrir à tout le reste : les sensations, la connexion à ton corps, le partage, l’énergie du groupe…
Et ça, c’est ce que j’espère pouvoir te faire vivre dans ces ateliers : un lieu sans jugement pour pouvoir avancer avec joie sur ton chemin de danseuse.
Ensuite, j’aime particulièrement les danses urbaines parce qu’elles sont un instrument de lutte joyeuse.
Elles ont été créées pour oublier les journées difficiles. Parce que je te jure que les personnes à l’origine de ses danses, leurs quotidien c’est chaud cacao et que la danse c’est un échappatoire.
Les danses urbaines c’est aussi le moyen pour les personnes discriminées de s’exprimer, faire porter leurs voix et dire qu’elle sont là, qu’elles existent. C’est en cela que c’est un instrument puissant de lutte et d’affirmation de soi.
Pour finir, les danses urbaines afro latines viennent de danses ancestrales indigènes et africaines particulièrement puissantes pour faire circuler l’énergie et se connecter à plus grand que soi.
Je crois vraiment que ces danses ont beaucoup à nous apporter à nous, femmes occidentales*. Personnellement, elles ont changé ma vie et j’espère qu’elles pourront contribuer à la tienne.
Si tu as des questions ou des hésitations, on peut en parler. N’hésites pas à me contacter par téléphone ou mail. Je te répondrai avec plaisir.
*une partie des bénéfices est reversée à des initiatives mettant en valeur et appuyant les danseuses noires originaires de Bahia au Brésil. C’est à elles que nous devons la lutte pour la survie de la culture afro brésilienne et sa transmission, il est juste qu’elles soient rémunérées pour ça.